Plus abouti, plus moderne et toujours tourné vers la famille, le nouveau Kia Niro électrique a de quoi séduire. D’autant plus que ses consommations semblent très prometteuses. Découvrez notre essai auto du Kia Niro EV.
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Le Niro est un modèle phare pour Kia, puisque c’est sur lui que la marque coréenne a misé pour rendre l’électrification accessible. Disponible en hybride, hybride rechargeable mais aussi électrique, il a pour mission de s’adapter à tous les usages sous une seule et même carrosserie. Tout le monde y gagne : la marque fait de grosses économies de production et les clients ont le choix de l’énergie sur une même voiture, au sein d’un même segment.
Extérieur et design du nouveau Kia Niro électrique
On retrouve donc sur les trois versions un nouveau design assez cubique, avec une face avant bien plus verticale que l’ancien Niro. En revanche, la version 100 % électrique qui nous intéresse aujourd’hui (dénommée Niro EV et non plus e-Niro) dispose de quelques éléments qui lui sont propres, à commencer par une calandre pleine avec un motif texturé inédit, alors que les jantes sont elles aussi spécifiques. Dans un souci d’harmonisation, les quelques éléments contrastés bleu vif que l’on retrouvait sur l’ancienne génération n’ont ici plus droit de cité. Et avec ce nouveau style bien plus affirmé qu’auparavant viennent aussi des nouvelles dimensions. Ainsi, le nouveau Niro se fait un peu plus imposant et s’étire désormais sur 4,42 m (+ 6,5 cm) de long et 1,81 m de large (+ 0,5 cm).
Poste de conduite et habitabilité du Kia Niro EV
L’empattement grandit lui aussi de 2 cm (2,72 m), ce qui profite directement aux passagers arrière, vraiment bien lotis côté espace aux jambes et à la tête. Le dossier de la banquette (fractionnée en 2/3 – 1/3) est en outre inclinable sur plusieurs positions, afin que chacun puisse y trouver son compte. Détail tout bête mais qui prouve que Kia a passé du temps à rendre son Niro « family frendly », deux petites prises USB-C se trouvent sur le flanc des sièges avant, afin que les passagers arrière puissent charger leurs appareils électroniques. Et avec 27 W de puissance, ils peuvent profiter d’une charge rapide sur les appareils compatibles ! Les deux occupants de l’avant de l’habitacle ne sont pas laissés pour compte pour autant. Ils jouissent en effet d’une toute nouvelle planche de bord, inspirée de celles que l’on trouve dans les récents Sportage et EV6. Pas de surprise au niveau de finition de l’ensemble, qui est dans la droite ligne de ce que propose Kia depuis quelques années : sans reproches particuliers pour un constructeur généraliste non-premium, mais loin d’impressionner par les matériaux utilisés ou les assemblages.
L’ergonomie générale est très correcte, une fois que l’on s’est familiarisé avec le maniement de la barre tactile de raccourcis, qui peut afficher soit les commandes de climatisation, soit des commandes multimédias. Passer de l’un à l’autre se fait sur simple pression d’une touche, mais Kia a eu le bon goût de conserver deux boutons physiques rotatifs pour faciliter le maniement des commandes que l’on utilise tout le temps, comme le contrôle du volume et de la température de la ventilation. Le Niro EV est doté de série d’un écran de 10,25 pouces pour les compteurs, ainsi que d’un écran multimédia de 10,25 pouces. Le système d’infodivertissement est pour sa part assez clair et facile à utiliser, mais on compte tout de même quelques lags dans son fonctionnement. Comme d’habitude avec Kia, l’équipement technologique est conséquent, allant de multiples aides à la conduite (conduite semi-autonome sur voie rapide, régulateur de vitesse adaptatif avec reconnaissance des panneaux de signalisation et des virages, alerte d’attention, freinage d’urgences dans de multiples conditions, etc.) à une sono Harman/Kardon optionnelle en passant par des services connectés offerts pendant 7 ans, soit la durée de vie de la voiture. Enfin, le coffre progresse lui aussi de quelques litres, passant à 475 l (+ 24 l) sans compter un petit compartiment de 20 l sous le capot avant, pour loger les câbles de recharge.
Que vaut le nouveau Kia Niro EV sur la route ? Essai en conduite ?
Côté motorisation, il n’y a en revanche aucune évolution notable. La batterie affiche toujours 64,8 kWh de capacité et la puissance est toujours de 204 ch, pour 255 Nm de couple. Sans être foudroyantes, les accélérations sont très correctes et les reprises suffisantes pour naviguer sereinement dans le trafic. Là où Kia a fait fort, c’est au niveau de la gestion de l’énergie, qui permet d’atteindre des consommations franchement basses. Sur un parcours varié d’une soixantaine de kilomètres, l’ordinateur de bord s’est en effet stabilisé sur un très bon 16,2 kWh/100 km, soit l’exacte valeur d’homologation WLTP. Impressionnant ! Et ce sans jouer l’éco-conduite à fond, en roulant normalement aux allures légales et en utilisant toute la puissance disponible pour doubler, alors que la climatisation et la sono étaient en route. On doit ce très bon score en partie au mode i-Pedal, qui permet de bénéficier d’un fort freinage régénératif dès que l’on lève le pied de l’accélérateur, avec, c’est nouveau, un ralentissement jusqu’à l’arrêt du véhicule.
Le Kia Niro EV repose sur une nouvelle plate-forme K3, mais son comportement n’est pas transcendé. Relativement ferme sur les petits chocs et malheureusement assez sujet aux trépidations, l’amortissement est plus à son aise sur route, même si le poids élevé ne joue pas en faveur du dynamisme. Le Niro EV est vite embarqué par ses 1 757 kg à vide, et les pneus de série, des Continental EcoContact 6 Q à très faible résistance de roulement, sont vite à l’agonie. Il en résulte un comportement un peu moins tranchant que les hybrides et que celui qu’il remplace, mais on ne choisit pas, en définitive, un Niro pour l’engagement qu’il procure au volant.
Même avec cette nouvelle génération, la recharge reste d’une puissance modeste. Kia propose de série un chargeur AC embarqué capable d’accepter 11 kW, ce qui est dans la bonne moyenne parmi les électriques, mais la charge rapide en courant continue est toujours limitée à 72 kW. En revanche, la marque a travaillé sur la courbe de charge pour l’optimiser au mieux, et en résulte un temps de charge plus rapide pour passer de 10 à 80 % de batterie (43 minutes annoncées). Des changements que l’on doit surtout à des modifications software.
Notes et avis sur l’essai du Kia Niro EV
Catégorie | Note sur 5 | Avis Caroom |
---|---|---|
Esthétique | ⭐️⭐️⭐️ | Nouveau look pour une nouvelle vie, le Niro EV est torturé mais met un petit coup de vieux à son prédécesseur. |
Conduite | ⭐️⭐️⭐️ | Le mode i-Pedal apporte beaucoup de sérénité à la conduite et les autres prestations routières sont correctes. |
Praticité | ⭐️⭐️⭐️⭐️ | Vraiment spacieux et avec une ergonomie facile à appréhender, le Niro s'en sort bien. |
Rapport Qualité/Prix | ⭐️⭐️⭐️ | Le Niro EV 2022 profite d'un bon niveau d'équipement qui lui permet de tirer son épingle du jeu. |
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Bilan de notre essai du nouveau Kia Niro EV
Pas parfait mais franchement modernisé par rapport à son prédécesseur, le Kia Niro EV reste ce SUV compact bien conçu, bien équipé et correctement fini qui répond à l’essentiel : proposer des prestations honorables pour un tarif juste. Il démarre juste en dessous de 45 000 euros en entrée de gamme, mais notre finition Premium gavée d’équipements s’échange contre 48 090 €. Des tarifs élevés, surtout face à la génération précédente, mais pas ridicules face à la concurrence. Son principal atout est probablement qu’il décline ses prestations honorables avec de multiples énergies, il ratisse ainsi très large et peu s’adapter à beaucoup d’utilisations différentes. Les Niro HEV et PHEV sont en effet proches en prestations, avec simplement un mode d’entraînement différent suivant les contraintes de ceux qui les achètent. En somme, Kia a repris le concept du Niro original sans jouer la révolution et si le résultat est forcément plus pragmatique qu’éclatant, il n’en reste pas moins pertinent pour les clients.
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